mardi, janvier 1

I love u


alors, c'est simple, trois mots, et tout devient magique, tout devient généralement rouge mais on pense que c'est juste magique, janvier devient Mars, et l'automne retombe en été...des vertiges, des palpitations, la pupille et oui, se dilate...le sang afflue de partout, pour les hommes je préfère ne pas décrire le phénomène...
c'est pas une tachycardie, ni un enième tour en grand huit, c'est juste ce sentiment sans nom mais qu'on nomme quand même, AIME, en rouge ou rose ou jaune entre la tendresse et la haine...
preuve d'un narcissisme qui se veut généreux, on le code en fleurs, en chocolats avec papier doré, en diamants éternels, en robe blanche et complet...on le code de l'extérieur par les baisers, la passion, les regards enfièvrés, mais l'essence reste là, introuvable, indéchiffrable...combien tu m'aimes ? combien de rubis, de dollars, de ferraris ? combien tu m'aimes ? assez pour m'emmener à Paris ? assez pour dépenser, sans compter, car l'amour est à consommer, sans modération, ni épargne, sandwitch ...mais au saumon, le luxe du coeur, la luxure du corps, mais on le brule trop vite sur les diners aux chandelles, les promesses d'amour éternel, dans les weekends surprise, dans les baisers sans amour avant que l'amour ne vienne, tout est déjà consommé, fané, fardé, tout est dit déjà et les débris qui restent, on ne peut que les jeter...
bien sur que c'est beau l'amour, ça fait de belles chansons, des poèmes, des cartes, des roses de partout, des larmes belles de femmes brisees, des rires de gorge, des regards intenses, de la passion, de la trahsion, ça crée de l'intense, produit du reve, du hollywood dans la vie de tous les jours...
bien sur que c'est beau l'amour, je ne suis pas une cynique, regardez les vitrines, ! sans le rouge dans artistes, elles seraient bien tristes...regardez les voisines et leurs yeux petillants et ces vieux au bras des blondes , qui retrouvent leur enfance, et cette gamine accrochée au rebord des fenêtres scrutant le rideaux, le jardin, les préaux...
et puis on s'en fout de l'argent, du marketing, des coups de blues, des déchirements, on s'en fout puisqu'au fond, nous sommes tous des papillons qui viennent bruler sur les flammes et s'éloignent et reviennent...la flamme consume les ailes, les suffoque, les torture mais elle leur donne aussi le doux gout des cendres et le crepitement de la brulure...
nous sommes tous des papillons, nous sacrifierons bien nos vies pour des instants de bonheur, de l'enfant qui naît, au vieil homme qui se meurt, nous brulons d'amour ddu debut à la fin.
bien sur que c'est moche l'amour, c'est rien, c'est un chemin de plus avec une impasse au loin, l'amour c'est...c'est de la tristesse, des larmes à boire aux femmes, des scotchs a lamper aux hommes...c'est juste de la souffrance en délai, c'est ...c'est juste des bombes de peine, à retardements..c'est de la morphine l'amour, c'est de l'héroine, ça fait mal apres, mais ça te transporte maintenant...
et puis non ! l'amour ? c'est un prisme, d'un coté c'est un blanc neutre, d'oubli...d'un autre, un arc-en-ciel de vie.
et puis, il y'a ceux qui aiment, ceux qu'on aime...il y'a toujours quelqu'un au debut ou au bout.
chacun fera partie un jour, d'une équation, avec le mot amour.

2 commentaires:

Mohamed S a dit…

On ne se lasse pas de te lire mima , tu es "artiste dans l'âme", une "fée née", :)Surtout n'arrête pas! Continue de nous enchanter !

Mima a dit…

merci mohamed, tu me flattes et ça fait toujours plaisir de lire tes commentaires