vendredi, mars 4

je ne trouve pas de titre à ma fierté


Comme un sentiment d'être arrivée à bon port, que tout ira mieux demain, comme un sentiment d'un coureur qui franchit la ligne, et qui vient de boire sa première gorgée d'eau, être nouveau.
l'avenir est radieux, non, ne dites rien, les doutes je les mets de coté, les si, les oui mais, tout ce qui corrompt la perfection du moment, on savoure, je savoure une naissance, le vagissement est merveilleux.
J'ai confiance, j'ai confiance !
Je suis trop utopiste, les mots me font vibrer, les mots me désenchantent et le mots me sauvent, Je n'ai pas peur de dire, oui, le pouvoir des mots sur moi, le discours d'un roi (temporaire, et toute sa légende est dans son éphémère)...
Je suis influençable, je suis trop poétique, les mots me transcendent, les mots me touchent plus Que tout, oui, c'est ainsi, il est dans le mot une force pour laquelle je m'incline, mais seulement quand ce mot est vrai, quand ce mot et juste, qu'il en devient nécessaire, qu'il en devient un mythe.
Le chemin est long et les mots on les dit en une seconde...le chemin est long et la démocratie, que dire de ce terrible enfant ?
Le chemin est long et le pays souffre, sa frontière saigne et même son sang est beau.
Que dire des mercis qui pleuvent avec la pluie ?
J'ai parfois des amnésies de mémoire et des amnésies de fierté et puis je vois ce grand homme parler, tunisien
Je vois ces hommes de l'armée au frontières donner à boire, donner de l'espoir, je vois du pain pétri par nos gens, tunisiens...migrer vers le sud, je vois la bonté prendre le chemin de la crête vers le désert...
J'ai parfois des oublis et puis un flash de gratitude et un flash de fierté et des envies d'embrasser les mains des généreux, et les fronts de leurs mères..des envies de crier avec un sanglot dans la voix, magnifique toi ! magnifique Tunisie, merveilleux pays.



2 commentaires:

Mohamed S a dit…

Joli témoignage ya tatta.

C'est fou ce qu'on peut basculer en une journée. Du désespoir et du désenchantement, naissent l'espoir et la fierté.

Le fond est là, il fallait le faire souffrir si longtemps , pour qu'il se dépoussière et sorte au grand jour, flamboyant et défiant tous les dogmes et les à prioris.

Mima a dit…

hey toi :-) pas de Tata ici O ! :-)