On nous dit des gens meurent de faim à 10 kilomètres de la
capitale, où va notre combat ?
On nous dit que des étudiantes non voilées sont agressées,
où va notre combat ?
On nous dit de lâcher la liberté le temps de remplir leurs
ventres. Nous n’avons jamais connu la faim. Ils ont coché sans savoir, le geste
du pauvre est fébrile.
J’aimerais qu’ils disent nous ne lâcherons rien, j’aimerais
savoir que nous n’aurons plus à se demander si la misère insoupçonnée existe
encore derrière les haies bien taillées de nos jardins.
J’aimerais qu’on nous
dise comme à des enfants, tout va bien, TOUT, pas de compromis, et j’aimerais
que comme des enfants, nous les croyons aveuglément.
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